Qui est Lilia?

Je m'appelle Nathalie, j'ai vingt-six ans. Sur le web, on me connaît sous le nom de Kalys. J'avais environ quatorze ans quand j'ai fait mes premiers pas sur la Toile, et à cette époque il était indispensable d'avoir un pseudonyme. Ce n'était pas une question d'anonymat : au contraire, votre nom, c'était vous. Il devait synthétiser tout ce qu'il y avait à savoir sur vous. Le mien a subi plusieurs mutations, avant d'arriver à sa version actuelle. Je continue de l'utiliser parce qu'il résume l'ensemble de mes activités dans le monde virtuel.
Quant à Lilia, ce n'est en aucun cas une incarnation différente. Le fait est qu'un pseudonyme internet, surtout celui dont j'use, n'est pas très approprié pour la publication professionnelle. Je ne souhaite pas utiliser mon vrai nom pour la simple raison qu'il est très commun et que des centaines d'autres personnes portent le même.

Maintenant qu'on a mis les choses au clair, parlons de ce qui importe vraiment : l'écriture!
J'écris parce que je ne peux pas faire autrement. J'ai donc commencé en simple dilettante. Comme beaucoup d'ado, j'ai d'abord utilisé l'écriture comme un médium d'expression. J'ai rédigé de mauvais poèmes influencés par l'imagerie gothique, qui ont beaucoup impressionné mes amis au collège puis au lycée :) J'ai également commis un grand nombre de textes courts ressortant de la poésie en prose, ainsi que deux ou trois nouvelles. Mais je ne savais pas très bien ce que je voulais et rien de tout cela n'était ni très original, ni très abouti.

Enfant, j'écrivais des histoires. Je me souviens d'un recueil de contes de fées dédié à ma prof de français, en sixième, ainsi que de plusieurs cahiers, faux journaux intimes de personnages variés.

Aujourd'hui, j'essaie de mélanger les approches. Je veux apprendre à raconter de vraies histoires, avec des personnages et une intrigue. Et du style. C'est beaucoup plus difficile qu'il n'y paraît...
Et puis, j'expérimente. Je suis intéressée par des projets moins conventionnels, comme celui qui figure à la page du Labo : utiliser l'aspect interactif d'internet pour créer des textes à plusieurs mains, à plusieurs dimensions. Avec l'asso dont je suis la co-fondatrice, on a également tenté de compiler un recueil de nouvelles se passant toutes dans le même univers, celui d'un jeu de rôle créé par un membre alors actif. Je pense que l'écriture peut être beaucoup plus vivante, et beaucoup moins solitaire, qu'on ne se le figure habituellement.

Lectures...
Parce qu'un auteur est d'abord un lecteur

Petite, je lisais Enid Blyton et Astrid Lindgren. Puis, à onze ans, j'ai découvert Stephen King et j'ai basculé du côté obscur. J'ai dévoré Anne Rice, Poppy Z. Brite, les toutes premières nouvelles de Sire Cédric, les romans de Clive Barker, Léa Silhol. Parallèlement, j'ai découvert Barjavel, avec La nuit des temps mais surtout les Chemins de Katmandou, Maupassant, Zola, Corneille, Gauthier, Anaïs Nin, Artaud. Mélange de lectures scolaires, de découvertes sorties du grenier de mes parents et de remontées aux influences de mes favoris, écrivains comme musiciens.
Aujourd'hui, j'aimerais, sans prétendre jamais atteindre leur niveau, suivre les pas de Pierre Bordage et de Lionel Davoust. Deux écrivains qui savent, mieux que quiconque, raconter des histoires... Et qui font preuve d'une profondeur d'analyse et d'une sensibilité qui me touchent énormément.